La première : la mobilisation est indéniable et réjouissante : les électeurs sont au rendez-vous quand on leur demande de s’informer en suivant les débats et de prendre parti entre divers candidats.
La seconde : jusqu’à présent, les candidats ont montré un respect mutuel qui donne une image positive de la politique comme échange d’arguments, et leur performance indique que la gauche a un bon réservoir de leaders de qualité.
La troisième : il faut aller chercher l’électeur, proposer, aller de l’avant et prendre des risques ; l’abstention prudente et bonhomme de François Hollande lors de ces débats ne lui a pas profité.
La quatrième : sans doute, deux millions d’électeurs et demi, c’est un succès. Cependant, 5% du corps électoral, c’est assez peu par rapport à l’ensemble de l’électorat et même de l’électorat de gauche. Si le résultat du second tour et serré, l’investiture apparaîtra tout de même assez maigre.
La cinquième : l’électorat qui s’est déplacé n’a pas permis de surmonter les clivages socialistes, et de ce point de vue la primaire n’est pas une formule magique. Les socialistes restent divisés entre les tenants de l’ « à gauche toute contre la mondialisation » (le camp du « non » de 2005), les identitaires qui pensent que le PS peut rester sur les fondamentaux de l’ère Jospin, et les sociaux-libéraux qui estiment que la mondialisation implique une modification des politiques publiques. On aura reconnu les lignes Montebourg (peut-être Montebourg-Royal, Aubry et Hollande-Valls).
La sixième : les primaires n’ont pas permis une mise à jour du programme socialiste et ne sont pas le lieu où l’on peut proposer des mesures neuves. Chacun y joue sa partition, avec certains effets de surenchères (les méchantes banques, par exemple). Rien ne garantit donc que le plus de démocratie améliore mécaniquement l’offre politique.
La septième : les sociaux-libéraux et les identitaires ne doivent pas surestimer l’adhésion qu’ils ont reçue. En grande partie, celle-ci provient d’une promesse de victoire brillant au front de leurs candidats, victoire contre Nicolas Sarkozy. En cas d’investiture et de victoire, l’élan de l’opinion vers eux sera peu durable et peu solide.
La huitième : si Arnaud Montebourg avec succès et Manuel Valls avec peu de réussite ont su délivrer un discours clair, les deux principaux candidats n’ont jusqu’à présent proposé aucune nouvelle mesure saillante ; Il est difficile de dire si c’est faute d’en avoir élaboré avec leur entourage ou s’ils les tiennent en réserve pour le second tour ou pour la vraie campagne présidentielle.
La neuvième : la primaire ne remplace pas le travail au sein des partis politiques ; le programme socialiste, avec son sérieux et ses limites, est resté la base sur laquelle les deux leaders ont travaillé. L’inconvénient et qu’il était synthétique, quand bien même il marquait une intégration par le PS de la culture de gouvernement.
La seconde : jusqu’à présent, les candidats ont montré un respect mutuel qui donne une image positive de la politique comme échange d’arguments, et leur performance indique que la gauche a un bon réservoir de leaders de qualité.
La troisième : il faut aller chercher l’électeur, proposer, aller de l’avant et prendre des risques ; l’abstention prudente et bonhomme de François Hollande lors de ces débats ne lui a pas profité.
La quatrième : sans doute, deux millions d’électeurs et demi, c’est un succès. Cependant, 5% du corps électoral, c’est assez peu par rapport à l’ensemble de l’électorat et même de l’électorat de gauche. Si le résultat du second tour et serré, l’investiture apparaîtra tout de même assez maigre.
La cinquième : l’électorat qui s’est déplacé n’a pas permis de surmonter les clivages socialistes, et de ce point de vue la primaire n’est pas une formule magique. Les socialistes restent divisés entre les tenants de l’ « à gauche toute contre la mondialisation » (le camp du « non » de 2005), les identitaires qui pensent que le PS peut rester sur les fondamentaux de l’ère Jospin, et les sociaux-libéraux qui estiment que la mondialisation implique une modification des politiques publiques. On aura reconnu les lignes Montebourg (peut-être Montebourg-Royal, Aubry et Hollande-Valls).
La sixième : les primaires n’ont pas permis une mise à jour du programme socialiste et ne sont pas le lieu où l’on peut proposer des mesures neuves. Chacun y joue sa partition, avec certains effets de surenchères (les méchantes banques, par exemple). Rien ne garantit donc que le plus de démocratie améliore mécaniquement l’offre politique.
La septième : les sociaux-libéraux et les identitaires ne doivent pas surestimer l’adhésion qu’ils ont reçue. En grande partie, celle-ci provient d’une promesse de victoire brillant au front de leurs candidats, victoire contre Nicolas Sarkozy. En cas d’investiture et de victoire, l’élan de l’opinion vers eux sera peu durable et peu solide.
La huitième : si Arnaud Montebourg avec succès et Manuel Valls avec peu de réussite ont su délivrer un discours clair, les deux principaux candidats n’ont jusqu’à présent proposé aucune nouvelle mesure saillante ; Il est difficile de dire si c’est faute d’en avoir élaboré avec leur entourage ou s’ils les tiennent en réserve pour le second tour ou pour la vraie campagne présidentielle.
La neuvième : la primaire ne remplace pas le travail au sein des partis politiques ; le programme socialiste, avec son sérieux et ses limites, est resté la base sur laquelle les deux leaders ont travaillé. L’inconvénient et qu’il était synthétique, quand bien même il marquait une intégration par le PS de la culture de gouvernement.