tag:blogger.com,1999:blog-4247880095716636861.post2844949869543930520..comments2024-01-01T16:53:08.601-08:00Comments on Commentaires Politiques, le blog de Jérôme Grondeux: Jérôme Grondeuxhttp://www.blogger.com/profile/11452429744639984848noreply@blogger.comBlogger2125tag:blogger.com,1999:blog-4247880095716636861.post-57484084597515751522008-10-01T02:30:00.000-07:002008-10-01T02:30:00.000-07:00((Oups, petit bogue, merci de supprimer mon précéd...((Oups, petit bogue, merci de supprimer mon précédent post...))<BR/><BR/>J'avoue avoir toutes les peines du monde à saisir le fondement de votre impression première ; tant l'élection de 2007 me paraît au contraire avoir été le point culminant de la vieille stratégie libérale - au sens anglo-saxon, c'est-à-dire au pire sens, strictement utilitariste, du terme - de dépolitisation générale des rapports sociaux.<BR/><BR/>Que celle-ci revête la forme autistique, amorale et sermonneuse des pauvres, de l'économisme bling bling selon Sarko et ses sponsors (prêché à la masse des salariés, dont les perspectives se résument pour l'essentiel à passer de 1200 euros en début à 1600 en fin de carrière, travailler plus pour gagner plus me paraît un idéal des plus conservateurs, fallacieux, apolitique... J'ose le dire : non, le travail n'est pas une "valeur", mais une malédiction, en tous cas une aliénation, comme le savaient la Genèse et les Gréco-romains ; sinon pour les ambitieux de droite et les bourgeoises féministes de gauche).<BR/><BR/>Ou bien que celle-ci revête l'aspect complémentaire du messianisme sociéto-cultureux version Royal, le caprice du nombril, la politique moralisante du sociétal, d'un mot le laxisme culturel institutionnalisé au bonheur du troupeau des tribus, ne pouvant in fine que servir de "cache-sexe" au terrorisme économique en général et financier en particulier dont, vous me l'accorderez, nous expérimentons ces jours-ci les conséquences annoncées depuis longtemps.<BR/><BR/>C'est un cliché de rappeler que le "jouir sans entrave" de 68, slogan kitsch anthropologiquement pauvre et politiquement suicidaire, est la devise idéale pour une consommation sans frein, avec ses revers productiviste et panculturel à l'ère de l'info. J'irais jusqu'à dire que le moralisme culturo-sociétal inlassable et très chiant du PS (vous les "homos", vous les "femmes", vous les "jeunes", vous les "arabes", etc.) est la condition épistémologique de l'amoralisme pancapitaliste UMPiste. Et que, réciproquement, comme dit Alain Soral, réhabiliter "Droite des valeurs" et "gauche du travail", sentiment national et conscience de classe, est le prérequis théorique à tout restauration du politique. Soit un travail intellectuel de synthèses potentiellement dangereuses pour le Système, et que nos clercs télégéniques ont visiblement pour nouvelle mission d'empêcher coûte que coûte. <BR/><BR/>Pour ma part, spirituellement catholique, socialement "marxiste", et politiquement gaulliste, en somme catégoriquement anti-gauche et anti-droite françaises, j'ai depuis longtemps renoncé à croire que la politique nationale depuis Giscard soit autre chose que du théâtre - une très mauvaise comédie sans Molière, quoique une vraie tragédie sans Racine... Et, ne m'intéressant plus guère à ce qui "se passe" chez nous, sinon pour me "presser d'en rire de peur d'en pleurer", j'observe au contraire attentivement ce qui se passe dans le monde en surface "globalisé" (plus pour longtemps : pétrole oblige...), et m'efforce de comprendre ce qui meut les âmes mondialistes de nos Maîtres. <BR/><BR/>A propos, savez-vous qu'il existe à Washington un cabinet de relations publiques aux discrets agissements duquel nous devons, depuis 1992, l'émergence au firmament de la scène apolitique mondiale de personnalités clés telles que : Clinton, Netanyahou, Blair, Schröder, Jospin, Aznar, entre autres. Et, bien sûr, s'agissant de l'élection capitale de 2007, un soutien simultané aux trois candidats potentiellement éligibles : Sarko, Ségo, Bayrou. <BR/><BR/>Votre précédent post questionnait l'importance de la communication dans la politique "postmoderne". Ne devrait-on dire que la communication est la politique postmoderne en soi ? Qu’autrement dit, le seul espoir d'échapper à cette aliénation - "Simule et dissimule", disait Mazarin : l'ex-communiquant/journaleux que je suis en sait lourdement quelque chose...- serait justement d'éteindre sa télé, de mépriser sans distinguo nos ronronnants aèdes, de ne plus voter pour des candidats aussi coûteux pour notre Etat qu'illusoires pour la France, et de s'efforcer de court-circuiter la trame des événements à son humble échelle, en menant une vie d'honnête homme parmi d'autres. <BR/><BR/>Certes, cela revient à renoncer à la nécessaire dimension politique de l'existence, à la faveur d'une action de "bienfaisance" purement privée - c'est, en effet, très perfidement que l'Etat sociétal nous domestique à confondre justice (son métier même) et charité (notre éventuel devoir d'hommes) ; exactement comme la République jacobine et celle des notables nous auront perfidement domestiqué à nous suffire d'égalité (laquelle relève du droit, et n'est qu'au commencement) pour toute justice (laquelle relève du fait, et ne vient qu'en dernier) : mais, franchement, je ne vois pas d'autre espoir. Et comme je ne goûte pas les révolutions violentes, leur préférant les évolutions douces, structurales... larvatus prodeo, donc : et retour à la case "apolitisme de résistance", comme stratégie politique !<BR/><BR/>Bref, je suis très gêné de conclure de façon aussi abrupte, eu égard à l'excellent prof que vous êtes, pourtant j'ai le sentiment que, par indulgence ou par passion, comme si votre enthousiasme était dupe de votre érudition, vous commentez un peu dans le vide... <BR/><BR/>Cordialement,Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4247880095716636861.post-6815819026915188322008-10-01T02:13:00.000-07:002008-10-01T02:13:00.000-07:00J'avoue avoir toutes les peines du monde à saisir ...J'avoue avoir toutes les peines du monde à saisir le fondement de votre impression première, tant l'élection de 2007 me paraît au contraire avoir été le point culminant de la vieille stratégie libérale - au sens anglo-saxon, c'est-à-dire au pire sens, strictement utilitariste, du terme - de dépolitisation générale des rapports sociaux.<BR/><BR/>Que celle-ci revête la forme autistique, amorale et sermonneuse des pauvres, de l'économisme bling bling selon Sarko et ses sponsors (prêché à la masse des salariés, dont les perspectives se résument pour l'essentiel à passer de 1200 euros en début à 1600 en fin de carrière, travailler plus pour gagner plus me paraît un idéal des plus conservateurs, fallacieux, apolitique... J'ose donc le dire : non, le travail n'est pas une "valeur", comme le savaient la Genèse et les Gréco-romains ; sinon pour les ambitieux de droite et les bourgeoises féministes de gauche).<BR/><BR/>Ou bien que celle-ci revête l'aspect complémentaire du messianisme sociéto-cultureux version Royal, le caprice du nombril, la politique moralisante du sociétal, d'un mot le laxisme culturel institutionnalisé au bonheur du troupeau, ne pouvant in fine que servir de "cache-sexe" au terrorisme économique en général et financier en particulier dont, vous me l'accorderez, nous expérimentons ces jours-ci les conséquences annoncées depuis longtemps.<BR/><BR/>C'est un cliché de rappeler que le "jouir sans entrave" de 68, slogan kitsch anthropologiquement pauvre et politiquement suicidaire, est la devise idéale pour une consommation sans frein, avec ses revers productiviste et panculturel à l'ère de l'info. J'irais jusqu'à dire que le moralisme culturo-sociétal inlassable et très chiant du PS (vous les "homos", vous les "femmes", vous les "jeunes", vous les "arabes", etc.) est la condition épistémologique de l'amoralisme pancapitaliste UMPiste. Et que, réciproquement, comme dit Alain Soral, réhabiliter "Droite des valeurs" et "gauche du travail", sentiment national et conscience de classe, est le prérequis théorique à tout restauration du politique. Soit un travail intellectuel de synthèses potentiellement dangereuses pour le Système, et que nos clercs télégéniques ont visiblement pour nouvelle mission d'empêcher coûte que coûte. <BR/><BR/>Pour ma part, spirituellement catholique, socialement "marxiste", et politiquement gaulliste, en somme n'étant catégoriquement ni de gauche ni de droite françaises, j'ai depuis longtemps renoncé à croire que la politique nationale depuis Giscard soit autre chose que du théâtre - une très mauvaise comédie sans Molière, quoique une vraie tragédie sans Racine... Et, ne m'intéressant plus guère à ce qui "se passe" chez nous, sinon pour me "presser d'en rire de peur d'en pleurer", j'observe au contraire attentivement ce qui se passe dans le monde en surface "globalisé", et m'efforce de comprendre ce qui meut les âmes mondialistes de nos Maîtres. Pour votre gouverne, savez-vous qu'il existe aux USA un cabinet de relations publiques aux discrets agissements duquel nous devons, depuis 1992, l'émergence au firmament de la scène apolitique mondiale de personnalités clés telles que : Clinton, Netanyahou, Blair, Schröder, Jospin, Aznar, entre autres. Et, bien sûr, s'agissant de l'élection capitale de 2007, un soutien simultané aux trois candidats potentiellement éligibles : Sarko, Ségo, Bayrou. <BR/>Votre précédent post questionnait l'importance de la communication dans la politique "postmoderne". Ne devrait-on dire que la communication est la politique postmoderne en soi ? <BR/>Qu'autrement dit, le seul espoir d'échapper à cette aliénation - "Simule et dissimule", disait Mazarin : l'ex-communiquant/journaleux que je suis en sait lourdement quelque chose...- serait justement d'éteindre sa télé, de ne plus voter pour des candidats aussi coûteux pour notre Etat qu'illusoires pour la France, et de s'efforcer de court-circuiter la trame des événements à son humble échelle, en menant une vie d'honnête homme parmi d'autres. Certes, cela revient à renoncer à la nécessaire dimension politique de l'existence, à la faveur d'une action de "bienfaisance" purement privée - c'est, en effet, très perfidement que l'Etat sociétal nous domestique à confondre justice (son métier même) et charité (notre éventuel devoir d'hommes) ; exactement comme la République jacobine et celle des notables nous auront perfidement domestiqué à nous suffire d'égalité (laquelle relève du droit, et n'est qu'au commencement) pour toute justice (laquelle relève du fait, et ne vient qu'en dernier) : mais, franchement, je ne vois pas d'autre espoir. Et comme je ne goûte pas les révolutions violentes, leur préférant les évolutions douces, structurales... larvatus prodeo, donc : et retour à la case "apolitisme de résistance", comme stratégie politique !<BR/><BR/>Bref, je suis très gêné de conclure de façon aussi abrupte, eu égard à l'excellent prof que vous êtes, pourtant j'ai le sentiment que, par indulgence ou par passion, comme si votre enthousiasme était dupe de votre érudition, vous commentez un peu dans le vide... <BR/><BR/>Cordialement,Anonymousnoreply@blogger.com